Appareil statique transformant une énergie électrique portée
par un courant alternatif de tension donnée en une énergie électrique
portée par un courant alternatif de tension différente. Un transformateur
peut être éleveur ou abaisseur de tension. Dans les conditions
normales d'utilisation, le rendement de transformation est très élevé :
il est voisin de 99 % sur les plus gros transformateurs. Les transformateurs monophasés Un transformateur monophasé comporte un circuit magnétique
fermé, constitué par un empilage de tôles en fer doux au
silicium, isolées entre elles pour éviter des pertes d'énergie
par circulation de courants de Foucault. Il porte deux enroulements qui, dans
la pratique, sont généralement superposés, mais soigneusement
isolés l'un de l'autre. L'un reçoit l'énergie entrante,
c'est le bobinage primaire ; l'autre délivre l'énergie sortante,
c'est le bobinage secondaire. Le courant alternatif primaire induit un flux
magnétique alternatif dans le circuit magnétique ; ce flux
induit à son tour un courant alternatif dans le bobinage secondaire.
Aussi longtemps que l'on n'approche pas de la saturation magnétique,
et pour autant que les sections des conducteurs électriques soient suffisantes
pour limiter les pertes par effet Joule, le rapport des tensions efficaces primaire
et secondaire est pratiquement égal au rapport du nombre de spires des
bobinages correspondants. Le rapport des intensités efficaces est le
rapport inverse (conservation de la puissance). Si l'on observe la formule de l'image si dessus liées aux transformateurs,
on remarque que plus le nombre de spire du primaire ( n1) est
grand par rapport à celui du secondaire ( n2), plus
V2 sera petit. (transformateur branché sur le réseau
220 V~ pour obtenir des tensions équivalente à celle de piles
(6V, 9V, etc..) en alternatif . Le transport et la distribution d'électricité s'effectuant
sous forme triphasée, les transformateurs de puissance sont également
des transformateurs triphasés. Leurs circuits magnétiques comportent
trois colonnes parallèles, disposées en ligne, reliées
entre elles à leurs extrémités. Une cale d'équilibrage
sur la colonne centrale permet d'obtenir un comportement identique des trois
colonnes magnétiques, malgré la dissymétrie de leur raccordement
(le système ne serait symétrique que si les trois colonnes étaient
disposées en triangle équilatéral). Chaque colonne porte
un enroulement primaire et un enroulement secondaire superposés, séparés
entre eux par une gaine isolante. Les bobinages primaire et secondaire peuvent,
indifféremment, être raccordés entre eux en étoile
(avec neutre matérialisé), ou en triangle ; les systèmes
de connexion peuvent être différents au primaire et au secondaire.
Les bobinages secondaires des transformateurs d'alimentation domestique sont
toujours en étoile, car les réseaux correspondants comportent
systématiquement la distribution du neutre, afin d'alimenter chaque abonné
entre une phase et le neutre. 1.4.1. Les Transformateurs
à étrier : Les transformateurs à
deux enroulements sont généralement repérés et il
est assez facile de voir ou de tester les deux enroulements .Le primaire ( haute
tension ) est constitué de fil plus fin que le secondaire , en testant
à l' Ohmmètre la résistance du primaire est plus importante
que celle du secondaire .Pour les transformateurs à étrier les
deux bobines se superpose et le plus souvent le primaire est en bas ( à
contrôler ). 1.4.2. Les Transformateurs
moulés : Les transformateurs moulés
comportent des picots qui permettent de les souder directement sur un circuit
, ces picots sont repérés sur le dessus du transformateur par
des chiffres ( voir des lettres en plus ) .Sur le coté du transformateur
ont trouve les caractéristiques avec le repérage des picots . 1.4.3. Les Transformateurs
toriques : Les transformateurs toriques
comportent un schémas avec le repérage et la couleur des fils
. C'est l'existence des transformateurs statiques qui est à la base
de la généralisation planétaire de la distribution de l'électricité
sous forme de courant alternatif. Ils permettent en effet, très économiquement,
de minimiser les pertes en ligne, en assurant le transport de l'énergie
à longue distance sous tension élevée (400 000 V entre
phases en France), puis d'abaisser ensuite cette tension, étape par étape,
pour alimenter les réseaux de distribution régionale et locale,
jusqu'à la tension d'alimentation domestique qui est, en France, de 220
V entre phase et neutre (380 V entre phases). Cet abaissement de tension, par étapes, a l'avantage de limiter, à
chaque niveau, la puissance de court-circuit en cas d'accident : le transformateur
se situant immédiatement en amont du court-circuit voit son circuit magnétique
se saturer, ce qui limite l'intensité du court-circuit, donc la taille
du disjoncteur amont chargé de l'intercepter. C'est grâce à
une autoprotection, assurée par la cascade des transformateurs abaisseurs
de tension, qu'il est possible, à l'entrée des logements, de ne
disposer que de petits disjoncteurs compacts, qui seraient incapables de couper
une intensité de court-circuit importante. Les transformateurs présentent également l'avantage d'isoler
entre eux les divers tronçons d'un grand réseau. S'il se produit
un défaut de terre accidentel, ce défaut n'affectera qu'un tronçon
bien déterminé du réseau, compris entre deux transformateurs,
tronçon éventuellement isolable transitoirement ou définitivement.
Ainsi, l'ensemble du réseau ne sera pas touché. La localisation
du défaut en ligne se révèle également beaucoup
plus facile. Le transformateur de séparation est construit avec deux enroulements
( si monophasé sinon 6 enroulements pour du triphasé) qui n'ont
absolument aucune liaison électrique entre eux. Ce type de transformateur les formules relatives à ce transformateur
sont les mêmes que celle du transformateur "normal". On utilise un tel transformateur là où la sécurité
l'exige. C'est à dire où l'emplacement de travail avec des appareils
électriques présente de grande surface conductrice ( cuve métallique
ou salle de bain ). Le secondaire du transformateur étant totalement
isolé du primaire, donc aussi du conducteur de protection et donc de
toutes parties conductrices du bâtiments ou d'objets, lors défaut
d'un appareil, nul courant ne peut traverser le corps humain ( puisque aucun
retour possible). Bien sûr on ne peut raccorder et utiliser qu'un
seul appareil à la fois car il est impossible d'exclure tout risque de
défauts simultanés et alors de permettre un passage du courant
électrique dans le sens source - défaut de l'appareil
1 - corps humain (avec effets néfastes)- éléments conducteurs
( cuve) - défaut de l'appareil 2 - retour à la source. Ce sont les transformateurs spéciaux les plus répandus. Certains
ont pour mission d'élaborer un courant à basse tension proportionnel
à l'intensité véhiculée dans un conducteur à
tension plus élevée, qui peut éventuellement être
une très haute tension. Ce conducteur se comporte comme un primaire de
transformateur à spire unique. Il est entouré d'un noyau magnétique
en forme de tore, noyau qui porte le bobinage secondaire alimentant l'ampèremètre
de mesure : cet ensemble s'appelle transformateur d'intensité. Il
ne comporte aucune zone sous haute tension. La mesure des tensions élevées
nécessite également l'élaboration d'une tension modérée
proportionnelle. C'est le rôle des transformateurs de potentiel, dont
la construction est beaucoup plus délicate que celle des transformateurs
d'intensité, car leurs primaires sont directement soumis à la
haute tension à mesurer et mobilisent ainsi des dispositions draconiennes
au niveau de leur isolement, par rapport à la terre et par rapport à
leurs secondaires, connectés chacun à un voltmètre de mesure
à basse tension. Il en existe une grande variété. Les autotransformateurs ne
comportent qu'un seul bobinage par phase, bobinage doté d'une connexion
intermédiaire. Le primaire est relié aux extrémités
de ce bobinage, le secondaire à l'une des extrémités et
à la connexion intermédiaire. Ils ont connu un certain succès
dans les débuts de la distribution de l'électricité sous
forme de courant alternatif, en raison de leur coût plus faible que celui
des transformateurs classiques, mais ont été très vite
abandonnés, lorsque les réseaux se sont développés,
car ils présentaient le défaut rédhibitoire de ne pas isoler
leur primaire de leur secondaire. Dans les débuts de la distribution
électrique, de petits réseaux diphasés ont coexisté
avec le réseau général triphasé. On a conçu
alors des transformateurs triphasés-diphasés qui permettaient
d'alimenter les petits réseaux diphasés à partir du réseau
principal. On construit encore, à la fin du XXe siècle,
des transformateurs triphasés-monophasés, par exemple pour alimenter
des puissants postes de soudure à l'arc. Certains transformateurs de
puissance possèdent plusieurs bornes de connexion sur leur circuit basse
tension. Cela permet d'adapter leur rapport de transformation, par exemple lorsque
la tension à l'extrémité d'une ligne d'interconnexion se
modifie sensiblement, en fonction du sens de la puissance transportée.
Il existe également des fours-transformateurs, dont le secondaire est
constitué par une seule spire en métal réfractaire ayant
la forme d'une auge. Il y circule un courant d'intensité considérable
qui permet d'y faire fondre un métal plus fusible qui, dès qu'il
commence à fondre, participe à la circulation du courant secondaire.
Dans certains montages électroniques, il est nécessaire d'adapter
l'impédance d'un circuit aval aux caractéristiques d'un circuit
amont qui l'alimente : ce peut être, par exemple, le cas des haut-parleurs
d'une chaîne à haute-fidélité que l'on adapte aux
caractéristiques du dernier étage d'amplification qui les alimente,
par interposition d'un transformateur de rapport adéquat.
Les Transformateurs
1.1.Descriptions
1.2.Symboles
1.3.Unités ; Formules
Les transformateurs triphasés
1.4.Valeurs
1.5.Variantes
Le rôle des transformateurs de puissance
1.5.1.Les transformateurs spéciaux
1.5.1.1.Transformateur
de séparation :
1.5.1.2.Les
transformateurs de mesure :
1.5.1.3.Les
autres transformateurs spéciaux :