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De la tuile à l'acier
La couverture proprement dite forme l'essentiel du travail du couvreur.
A partir d'un plan, il prépare le support
: il fixe sur la charpente les liteaux (lattes de bois) sur lesquels reposera
la couverture. Equipé d'un casque et d'un harnais qui évite
les chutes, il fixe ardoises, tuiles de terre cuite, matériaux traditionnels
ou plus récents, amiante, ciment, verre ou shingle (carton bitumé).
Il fait les scellements avec différents enduits, comme le ciment
ou le plâtre.
D'autres fonctions se rajoutent :
la pose des accessoires (châssis, châtières,
chemins...), des conduits d'eaux pluviales (chéneaux, gouttières,
descentes) et des éléments ornementaux ;
la protection des parties en saillie ou en
renfoncement d'une façade (bandeaux, appuis de croisées,
balcons...) ;
la pose de l'isolation thermique.
Tous ces modes de couverture comportent, en
outre, des travaux complémentaires : raccords des souches de cheminées
et pose de lucarnes.
Le couvreur est ainsi amené à utiliser divers matériaux dont il doit connaître les techniques d'emploi ; ce sont en particulier :
le bois, pour la confection du support (voligeage,
litonnage...) ;
le plâtre, le ciment, la chaux, le sable
pour compléter la forme du support ou pour les raccords et scellements
divers ;
les matériaux de couverture : l'acier
galvanisé, inoxydable ; l'aluminium ; l'ardoise d'amiante-ciment,
de schiste, de bois, les bardeaux bitumés ; le chaume ; le cuivre
; la lauze ; les plaques en amiante-ciment, en matières plastiques,
en verre ; le plomb ; la tuile de béton, de terre cuite ; le zinc.
Le couvreur est responsable de la mise en
place des échafaudages et de tous les dispositifs de sécurité.